Les clubs de randonnée promoteurs de santé, de bien être, et de qualité de vie.
Un nombre considérable d’études démontrent que l’activité physique améliore le bien être, diminue le risque d’être malade et aide à retrouver la santé. Parmi les activités physiques, la marche est la plus naturelle aux humains et la plus accessible quelque soit leur niveau de revenu. Son empreinte sur l’environnement et le climat est sans doute la plus faible.
Les facteurs qui favorisent une pratique régulière et durable de la marche sont également connus : ils sont individuels (envie de se maintenir en forme ou d’améliorer sa santé, plaisir pris à cet exercice, sentiment d’être capable de le réaliser…). Ils sont sociaux (exemple d’amis, de membres de la famille, sollicitations, rendez-vous réguliers…) et ils sont environnementaux (environnement naturel ou construit favorable à la marche, cheminements plaisants et sécures, commerces accessibles à pied…)
Nous allons montrer comment nos clubs, nos comités et notre fédération, agissent sur ces facteurs pour faire en sorte que tous puissent marcher, tout le temps et partout et ainsi favoriser la santé, le bien être et la qualité de vie.
Les clubs disposent de quatre leviers d’action pour favoriser autour d’eux la pratique de la marche : leurs adhérents, leurs activités, leur engagement associatif et les partenariats qu’ils peuvent nouer.
Les adhérents :
Chacun d’entre nous est influencé par le comportement son entourage proche et, inversement,chacun influence le comportement de ses proches. Sans en avoir nécessairement conscience les adhérents sont les principaux acteurs de la diffusion de la marche dans leur entourage parce qu’ils ont une attitude positive vis à vis de la marche, qu’ils en ont expérimenté les bienfaits et qu’ils connaissent les moyens de la pratiquer, tant dans les loisirs que dans la vie de tous les jours et, enfin, qu’ils ont envie d’en faire partager les plaisirs.
Les activités :
La diversité même des activités de randonnée les rend accessibles au plus grand nombre : marche nordique, marche douce, rando santé, nouvelles formes d’adhésion, activités encadrées, activités libres… Elles sont mise en oeuvre par des intervenants formés.
Ces activités sont connues grâce à l’organisation de journées événementielles, la médiatisation de ces évènements, l’application « ma rando ». Elles sont appréciées et utilisées par un grand nombre d’adhérents et encore plus de pratiquants. Le balisage des sentiers, et ses cheminements accessibles, agréables et sécures, le système de signalement Suricate sont autant d’actions qui créent et maintiennent un environnement favorable à la marche.
L’engagement associatif :
Le soutien social de proximité est connu pour faciliter l’adoption et le maintient de comportements favorables à la santé. L’engagement au sein d’un club va entraîner la création et l’entretien de liens de solidarité et d’amitié qui vont souvent se manifester et contribuer au bien-être au-delà des activités du club. Il va aussi permettre de mettre en commun et de partager connaissances et compétence. Il va encourager la pratique dans les périodes où il faut un peu « se forcer ».
Les partenariats :
Ils sont pour les clubs et les comités un puissant outil de sensibilisation des institutions concernées (collectivités, tourisme, éducation nationale, système de santé…). Ils peuvent permettre des actions communes avec d’autres réseaux (territoriaux, associatifs..) qui ont des objectifs proches (santé, écologie, nutrition…)
Ils sont développés avec le milieu scolaire pour les enfants et adolescents (Petites pointures, pédibus, randos scolaires …), avec les organismes et associations du champ sanitaire et social (Rando santé, création de circuits accessibles aux personnes à mobilité réduite…), avec les associations en faveur des mobilités actives (Place aux piétons, villes et villages marchables…)
En conclusion : Le pouvoir d’agir des clubs, de leurs comités et de leur fédération
Grâce à leurs adhérents, par les activités qu’ils développent, par leur engagement associatif et au travers des partenariats qu’ils peuvent nouer, les clubs de randonnée pédestre, leurs comités et leur fédération agissent non seulement directement sur les pratiques de marche, mais aussi sur le support social et sur les environnements qui favorisent ces pratiques. Ils contribuent activement à la fois à la santé et au bien être humain et à la santé de l’environnement et du climat.
René Demeulemeester